Tunisie : Rapport sur la liberté d’expression après la révolution

 

Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié son premier rapport sur l’état de la liberté d’expression en Tunisie après la révolution du 14 janvier.

Le document présenté lors de la conférence de l’UNESCO sur “les médias du XXIème au service de la démocratie”, organisée, mardi, à Tunis, a comporté 11 chapitres portant sur le parcours du syndicat, le paysage médiatique après la révolution, les aspects juridiques et réglementaires du secteur et la situation des différents médias (audio-visuel, agence de presse, presse écrite).

Il s’agit aussi de répertorier les violations et les dépassements enregistrés dans le secteur et la réalisation d’un rapport sur la déontologie de la profession journalistique.

Les vestiges de l’ancien régime constituent actuellement un obstacle devant les journalistes et entravent leurs efforts en vue de rompre avec les pratiques de l’ancien régime, précise le rapport.

La politique de marginalisation, ajoute le rapport, qui a prévalu sous l’ancien régime, a consacré les pratiques  attentatoires aux règles de la profession, ce qui a motivé la création d’un observatoire de la déontologie de l’information au sein du syndicat.

Le syndicat évoque également, l’exclusion dont souffrent encore plusieurs journalistes indépendants, la montée subite de certaines figures médiatiques impliquées avec l’ancien régime.

Le SNJT a relevé que le secteur n’a pas besoin après la révolution d’un code de la presse mais plutôt d’un code des procédures médiatiques.

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