Mr Mostapha, Weld15, BliDoG, Balti, Kasoyam, Wistar et Lak3y dans un collectif réunissant 14 rappeurs pour un nouvel élan patriotique et révolutionnaire. Baadiaa et sa voix émouvante, Dorsaf Hamdaniet sa classe, Bendir man et sa satire. Cette semaine, Tekiano vous propose une playlist 100% tunisienne !
Collectifs de rappeurs, « 14 »
« Tunisien et fier de l’être », « Dégage », « Liberté », mais aussi «les martyrs »et le « rouge et blanc » du drapeau national, l’élan patriotique des quatorze artistes tunisiens devraient en séduire plus d’un. Quatorze mois après la révolution, Mr Mostapha, Delaw, BleDoG, KatyBon, Balti, Kasoyam, Weld el 15, SC Pape, Westar, Lak3y, Crack ou encore Marwanse réunissent pour un nouveau son de rap tunisien. Des arrangements simples, un flow généreux, ce morceau interprété en trois langues est un véritable hymne à l’union. De Sousse à Bizerte, en passant parles quartiers d’Ettathamen, El Kabbaria ou encore La Marsa. Les artistes ne font pas non plus abstraction de la situation actuelle, évoquant notamment l’affaire du niqab ou encore la pauvreté qui peut toucher certaines régions et une partie de la population. Mais les rappeurs rappellent : « Garde la pêche, l’avenir t’appartient ! ». Un appel à la solidarité qui fait plaisir à entendre.
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Badiaa Bouhrizi, « Pour Salma »
Comment passer à côté de la voix enchanteresse de BadiaaBouhrizi ? La volupté de « Pour Salma » vous transporte au bord d’une rivière où le clapotis de l’eau et la voix cristalline de Badiaa apportent fraîcheur par une chaude journée de printemps. L’évasion est totale, la tendresse persistante, la générosité, sincère.
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Bendir Man, « 99% »
On ne présente plus Bendir Man. Et s’il y a un artiste allégorie de la parole retrouvée en Tunisie, c’est bien lui. Une guitare, une casquette, un tabouret et des chansons engagées et satiriques, telle est la recette du trublion tunisien. Interdit de scène en Tunisie sous le régime de Ben Ali, il s’est aussi fait expulser d’Algérie durant l’été 2011. Et cette chanson, « 99% » interprétée en 2009 est encore et toujours d’actualité.
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Dorsaf Hamdani, « Princesse du chant arabe »
Oubliées l’abondance des violons de l’Opéra du Caire, la grandiloquence de Fairouz. Avec « Princesse du chant arabe », DorsafHamdani a dépouillé ces grandes prêtresses de la chanson arabe pour n’en garde que l’essence. Des arrangements simples (ney, daf, qanoun…) d’où émerge une douceur généreuse. Dans cet album sorti en février, la Tunisienne, diplômée de musicologie à la Sorbonne, à Paris, dépoussière les classiques arabes d’Oum Khalsoum, de Fairouz ou encore d’Asmahan.
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