Jazz à Carthage by Tunisiana célèbre le disco avec Earth, Wind & Fire

 

Le 7 avril, Earth, Wind & Fire, le groupe mythique des années 1970 enflammait la salle du Barcelo Carthage. « Le disco n’est pas mort », constataient avec plaisir les chanteurs.

Pantalon blanc, chemise marine sertie de gris métallisé, chorégraphies millimétrée, tout y est ! Le temps de la soirée du 7 avril, le Jazz à Carthage by Tunisiana a transporté le public du Barcelo dans les années 1970. Pas de pattes d’éléphant, pas de grosses fleurs colorées, mais des claviers, des cuivres et des percussions. A peine arrivé sur scène, les treize membres du groupe ont enflammé le public.

Alors que le groupe s’est séparé en 1984, le guitariste Al McKay l’a tenu à bout de bras. Il a recruté les douze autres artistes de cette formation les uns après les autres pour créer une nouvelle formation Al McKay Allstars. Son premier recrutement a été le pianiste Ben Dowling, ou encore son petit frère Devere Duckett qui a notamment collaboré avec Stevie Wonder et Barry White. Une nouvelle formation qui reprend les tubes légendaires des années 1970 de Earth, Wind & Fire. «Je chantais certaines de ces chansons alors que certains étaient encore bébés», rigole-t-il après ce concert de 2h qui a fait groover petits et grands.

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Il n’aura en effet pas fallu plus de 20 minutes aux spécialistes du disco pour commencer à faire lever les moins timides du Barcelo. Quarante minutes plus tard, la Saturday night fever a pris. Dans une ambiance bon enfant, les tubes de Earth, Wind & Fire ont ravivé la mémoire des plus anciens et créé de nouveaux souvenirs pour les plus jeunes. Les Tubes se sont enchaînés les uns après les autres, « Celebrate », « Boogie Wonderland », « September »… Pas le temps de laisser le public, qui se déchainent sur les excellents solos du saxophoniste Ed Wynne, de se rasseoir. A la sortie, les sourires étaient sur les visages, certains sifflotaient et lâchaient quelques « Youhou ! » par-ci, par-là.

Alors que le disco s’est essoufflé dans les années 1980, il semble revenir en force. Pour les trois chanteurs, Devere Duckett, Tim Owens et Claude Woods, et le maître du groupe Al McKay, rien de tel : « le disco, c’est comme le rock, ça ne meurt pas. Ce soir, on a fait monter une fille de 7 ans sur scène. Elle est la nouvelle génération. La musique des années 1970 apportait autre chose que celle de maintenant. Aujourd’hui, tout le monde parle de respect et irrespect, à l’époque on parlait de Peace & Love (Paix et amour). Tout simplement. C’était cela qui nous paraissait le plus important. Et cette thématique nous est beaucoup plus chère ».

 

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