CAN-2017 : 9eme finale pour l’Egypte

L’Egypte jouera le dimanche 5 février sa 9e finale de Coupe d’Afrique des Nations. Elle a gagné son billet pour l’ultime rencontre de la présente édition à l’issue d’une séance de tirs au but (4-3) face à une formation du Burkina Faso qui aura eu, pendant l’essentiel de la partie et au cours des prolongations, la maîtrise du ballon.

Personne n’aurait crié au scandale si les rôles avaient été renversés au coup de sifflet final. Dommage pour les Etalons ; Même au cours des tirs au but, ils avaient bien commencé avec un ballon d’Abdalla El Saïd détourné sur son poteau par le jeune gardien Hervé Koffi. Alain Traoré réussissant sa tentative, les hommes de Paulo Duarte furent en tête jusqu’au quatrième tir, le gardien Koffi stoppé par son vis-à-vis. Pour la première fois les Egyptiens prenaient l’avantage à leur cinquième tentative, avantage décisif puisque Bertrand Traoré, le dernier buteur des Etalons échouait face à la main assurée d’Essam El Hadary.

Les Etalons avaient attaqué la rencontre sans complexe, bien organisés et faisant le jeu. A leur habitude, les Pharaons se cantonnaient dans une position très attentiste. Il leur faudra attendre la 38e minute pour solliciter le gardien Hervé Koffi sur une frappe de Mahmoud Kahraba.

Auparavant, en effet, le jeune portier burkinabè n’avait pas été sollicité à l’inverse d’Essam El Hadary même si ce dernier ne fut pas réellement mis en danger, se permettant quelques fautes de main dans sa surface dont les camarades de Charles Kaboré ne purent mettre à profit.

Aristide Bancé, le joker, aligné cette fois dès le départ ne se signala que sur un retourné acrobatique. Un contrôle de la poitrine, dos au but, et une tentative pas réellement dangereuse. Les Burkinabè avaient eu la maîtrise du ballon tout au long de la première période mais en dépit des espaces trouvés dans la défense égyptienne ne surent en profiter. Les hommes de l’Argentin Hector Cuper respectaient la consigne, ne pas encaisser de but, au point qu’à plusieurs reprises ils se retrouvèrent à onze dans leur moitié de terrain. Le match était sérieux, appliqué, les Burkinabè avaient donné vie au match sans récolter le fruit de leurs efforts, sans doute par manque de percussion devant.

Au retour des vestiaires, il y eut une petite baisse de régime des Burkinabè, sans que la physionomie du match s’en trouve changée, les Pharaons semblaient comme momifiés.

Il faudra encore une fois la patte magique de Mohamed Salah, une superbe frappe enroulée de son pied gauche, pour leur permettre de prendre l’avantage, contre le cours du jeu (1-0, 66’). Aristide Bancé qui avait marqué un but très important en quart de finale contre la Tunisie, rendait quelques minutes plus tard l’espoir aux siens. Une talonnade judicieuse de Steeve Yago, sur la ligne de but égyptienne, pour son capitaine Kaboré qui alerte, Bancé légèrement sur la gauche du but. Contrôle de la poitrine et tir instantané de son pied droit à cinq mètres du gardien égyptien (1-1, 72’). Il y aura encore quelques occasions de se lever dans les tribunes pour les supporters des Etalons. La séquence ultime, les tirs au but, leur aura été fatale.

(source CAF)

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