Festival Carthage 2017 : Emel Mathlouthi se produit pour la 1ère fois à Carthage (vidéo)

Emel Mathlouthi a célébré son retour en Tunisie après cinq ans d’absence en chantant pour la première fois samedi 12 aout 2017 sur la mythique scène de l’amphithéâtre de Carthage. Elle a présenté son spectacle « Thamla » en exclusivité mondiale et s’est entourée d’artistes étrangers et tunisiens qui ont fait leurs preuves à l’échelle internationale à l’instar du musicien et percussionniste tunisien Imed Alibi.

Vêtue d’une robe blanche et avec cet air bohème qu’on lui connait, celle qui s’est faite connaitre avec la chanson “Kelmti Horra”, a entamé son spectacle avec le célèbre chant  soufi « Ellil Zahi » donnant le ton au show. Elle a enchaîné avec un des titres forts se son album « Kaddach » une chanson d’une rare puissance dédiée  aux réfugiés syriens et à la Syrie meurtrie. L’artiste enchaîne avec un « Insan Dhaif » un titre de 2008.

Son spectacle est une succession de tableaux avec un  clin d’œil aux derviches tourneurs. Emel  a utilisé sa voix,  son corps et une musique profonde pour s’exprimer  dans une liberté absolue loin de tous les clichés.
Vidéo du concert Emel Mathlouthi au Festival de Carthage 2017:

Emel Mathlouthi a réussi à évoluer très rapidement sur le plan national et internationale, grâce à sa belle voix, mais aussi sa capacité de surfer sur plusieurs styles en fusionnant les musiques du monde avec subtilité et une harmonie remarquables.

L’artiste a démontré  qu’elle est loin de se laisser emprisonner dans un seul registre. Avec son spectacle carthaginois, elle signe une nouvelle naissance, écrite en termes d’expérimentation musicale, de fusion de style, de sonorités nouvelles, de  collaboration artistique internationale, sur une trame de spiritualité d’un artiste en paix avec son âme. Avec « Houdou’on », « Stranger » , « Liberta », « Lost », « Malkit », « Layem », «  Thamlaton », « Fi Kolli Yawmon »,  Emel démontre avec brio, qu’elle appartient  à la génération des artistes du monde qui ne peuvent s’accommoder des frontières   de l’immobilisme dans la création.

En interprétant également la fameuse «  Bin El wediya », Emel souligne qu’elle ne tournera pas le dos au patrimoine musical national dont elle puise plus d’un repère, tout en s’orientant vers l’universel.  Emel a chanté dans toutes les langues en visitant tous les styles tout en restant fidèle à elle-même en tant qu’artiste résolument libre et  créatif.

Tekiano avec communiqué

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