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Tunisie : Pêche en eau trouble sur Google Earth

« Le satellite ‘’WorldView-2’’ sera au dessus de Tunis pour réaliser une photographie». De quoi alimenter Google Earth en vues aériennes de notre capitale. C’est un blogueur tunisien qui le dit…

« Le satellite ‘’WorldView-2’’ sera au dessus de Tunis pour réaliser une photographie». De quoi alimenter Google Earth en vues aériennes de notre capitale. C’est un blogueur tunisien qui le dit…

« Dans moins d’une semaine, le mercredi prochain à exactement 10h 42’ heure GMT, (…) le satellite ‘’WorldView-2’’ sera au-dessus de Tunis pour réaliser une photographie qui servira dix jours plus tard à occuper l’ancienne de Google Earth devenue obsolète ». C’est ce qu’on a pu lire le 25 mars, sur le blog de Hamideddine Bouali, photographe amateur et historien autodidacte.


Ce post sur WorldView 2, satellite d’où Google Earth tire ses photographies aériennes, a suscité pas mal de réactions. Surtout après le feedback de l’auteur, publié le… 1er Avril. Il s’agit bien évidemment d’un poisson. Quoique l’évidence ne nous soit pas vraiment sautée aux yeux ! La rédaction de Tekiano, a d’ailleurs, été prise dans les filets de notre photographe-blogueur, qui s’est montré habile pêcheur. Retour sur ce petit stratagème, qui a non seulement amusé la communauté tunisienne, mais également quelques internautes étrangers qui ont également allègrement mordu à l’hameçon. Explication.

Poisson 100% tech

L’auteur a échafaudé tout un plan, mettant en avant quelques petites précisions pour tenir ses lecteurs du bout de sa ligne. Evoquant par exemple, que lors du passage du satellite, « un Australien a invité les 250 habitants de son village à s’étendre par terre ». Ou encore cet « instituteur bolivien à la retraite qui a allumé un feu en forme de cœur, visible uniquement la nuit »… L’auteur s’en est donné à cœur joie. Décrivant avec précision ces détails (imaginaires), dans le but de donner plus de poids à ses propos.

Le 1er Avril, M. Bouali a dévoilé le pot aux roses. Une révélation qui a eu sans doute, l’effet d’une douche froide. L’auteur précise que ses visées étaient d’abord humoristiques. Mais pourquoi donc accrocher un poisson d’Avril sur le dos de Google Earth ? Le blogueur rigolard déclare : « en tant que passionné, il est tout naturel d’attirer l’attention des visiteurs sur les magnifiques vues aériennes qu’offrent les paysages tunisiens ».

Les réactions ne se sont pourtant pas fait attendre. Notre ami rappelle : « Un ami photographe, m’a appelé de l’étranger, pour qu’on fasse ensembles de photographies de groupes. Il y croyait vraiment !! » . Le canular fera date. Puisqu’il s’agit sans doute du premier poisson d’avril (tunisien) 100% high tech.

Samy Ben Naceur

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