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Tunisie : Etudiant cherche PFE désespérément

Après les demandes d’emploi des chômeurs en Tunisie, voici les demandes de PFE d’étudiants universitaires. Ces derniers lancent même des appels de désespoir sur le web pour trouver une entreprise tunisienne prête à les accueillir pour un stage.

Après les demandes d’emploi des chômeurs en Tunisie, voici les demandes de PFE d’étudiants universitaires. Ces derniers lancent même des appels de désespoir sur le web pour trouver une entreprise tunisienne prête à les accueillir pour un stage.

On avait l’habitude de voir des chômeurs chercher désespérément un emploi. Mais ces jours ci, on voit que la quête d’une place libre dans une entreprise ne concerne plus uniquement les sans emploi en Tunisie. Trouver une société susceptible de les accepter pour un projet de fin d’étude est devenu un véritable parcours du combattant. Une réalité particulièrement perceptible dans le secteur des Technologies de l’Information et des Communications, pourtant considéré comme étant l’un des moteurs de la croissance en Tunisie. Et pour cause : on compte pas moins de 50.000 étudiant dans les filières TIC, dans notre pays. Et leur trouver des places est tout sauf une sinécure.

Reste que la high-tech en effervescence permanente se renouvelle à un rythme trépidant. Et présente de ce fait quelques étincelles d’espoir. Ainsi le nouveau système d’exploitation dédié aux smartphone et estampillé Google, commence à attirer du monde, même en Tunisie.

«Nous recevons de plus en plus de demandes de la part de jeunes étudiants à la recherche d’un sujet de PFE sur notre forum», nous déclare M. Taher Mestiri, responsable du site Tunandroid.com et représentant de la communauté Android en Tunisie. M. Mestiri a contacté la rédaction de tekiano pour attirer notre attention sur cette nouvelle tendance sur le web. «Certains de ces demandeurs de PFE arrivent parfois à nous dire qu’ils sont dans un état de désespoir. Qu’aucune société ne les acceptent et le temps les presse».

Mais est-ce la faute à un manque d’idée de sujet ou est-ce vraiment la faute à ces sociétés. M. Mestiri nous répond : «Prenons le cas des développeurs d’application Android. Ces jeunes doivent connaitre le besoin de l’entreprise pour pouvoir développer cette application. Cette dernière sera alors le sujet de son PFE. Or, ces sujets seront la possession des entreprises dans lesquels ces jeunes passeront leur PFE. Donc les sociétés tunisiennes ont tout à gagner à ouvrir leurs portes aux étudiants».

M. Taher Mestiri nous a par la suite précisé qu’il a en sa possession une vingtaine de demandes de PFE spontanées. Toutes en stand by, dans l’attente que des sociétés tunisiennes acceptent de les accueillir.

W.N

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