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Lecteurs de Tekiano contre plumitifs de Ben Ali

 

Nos lecteurs ont du talent. Et la plume assassine de certains d’entre eux méritaient ce petit hommage. Que les journalistes corrompus qui ont contribué au maintien du dictateur, se cachent, se fassent tout petits, et… dégagent ! …

 

Nos lecteurs ont du talent. Et la plume assassine de certains d’entre eux méritaient ce petit hommage. Que les journalistes corrompus qui ont contribué au maintien du dictateur, se cachent, se fassent tout petits, et… dégagent !


Nos articles sur les journalistes liés à l’ancien régime dictatorial de Ben Ali ont suscité une avalanche de commentaires. Certains de nos lecteurs n’ont pas ménagé leurs insultes à l’égard des supplétifs médiatiques du régime, dont certains continuent de sévir sans honte aucune, dans le paysage médiatique tunisien. Il n’empêche. Nos lecteurs comprendront que si les plus crus de leurs commentaires ne sont pas passés, ce n’est pas parce qu’ils ont été censurés. La Révolution n’autorise pas les atteintes à la personne et les insultes. Il n’empêche. Les lecteurs de Tekiano, comme la plupart des Tunisiens semblent unanimes sur un point : on ne fera pas du neuf avec du vieux. On ne saurait descendre en flamme aujourd’hui, ceux que l’on défendait becs et ongles hier. Ne serait-ce que pour des raisons de crédibilité. L’un de nos lecteurs commente ainsi notre article intitulé «Qui prendra le quatrième pouvoir» :

 

«Les Tunisiens ont par nature ” bon cœur” mais ils ne sont pas amnésiques. Notre gouvernement est assurément bipolaire, notre police et une grande partie de notre presse schizophrènes mais nous ne sommes pas amnésiques. Alors que ces journalistes de Ben Ali qui nous ont rabattu le caquet pendant des décennies avec leurs mensonges, qui ont contribué au maintien du dictateur (…), se cachent; se fassent tout petits, nous ne voulons plus voir leur sale tête, nous ne voulons plus les entendre à la radio et leurs articles continueront à tapisser les poubelles des administrations».

L’exemple de l’éditorialiste d’un quotidien de la place, qui a rédigé deux éditoriaux, le même jour, (le 7 novembre, évidemment 1987) l’un faisant l’éloge de Bourguiba, et le deuxième le mettant en pièce est visiblement encore trop présent dans les esprits. A l’époque, l’exemple de ce journaliste avait fait hurler de rire les rédactions du monde entier. Et voici que certains prétendent encore nous faire le même coup. C’était compter sans la vigilance, et… la plume assassine de nos internautes!

 

Tekiano remercie ses lecteurs pour leur participation dans la rédaction de cet article.

 

A eux la parole :

 

Nemo nous avertit : «Gardons nous de croire que les errements du passé sont révolus. Il y aura toujours des vendus à quelque chose, qui seront prêts à aménager leurs principes, s’ils en ont. La démocratie pour survivre demande une vigilance de tous les instants».

 

Bechir Toukabri, lui, n’y va pas par quatre chemins : «Il reste maintenant à nettoyer au décapant tous les opportunistes et les retourneurs de veste, pour construire une société sur des valeurs nouvelles comme l’honnêteté, la compétence et l’amour du pays».

 

M. Achour va encore plus loin et propose même de «mettre hors service ces espèces d’hurluberlus qui ont sali l’éthique de la profession». En espérant que «le syndicat des journalistes et l’IPSI soient à la hauteur de leurs fonctions respectives». Mais M. Memmi Youssef s’interroge : «comment obtenir la liste des journalistes qu’il faut mettre au Ban de la société»?

 

A cela, M. Mahmoud Mtir répond : «rien n’empêche de dénoncer ceux ou celles des journalistes, qui ont servi le régime de Ben Ali malicieusement, aux dépens du peuple Tunisien, et rien que pour s’enrichir». Plus radical, M. El Khoja Helmi s’exclame «c’est aux jeunes journalistes non corrompus au sien de la même rédaction de les faire dégager» !

 

Les lecteurs et la rédaction de Tekiano

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