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Reporters sans frontières lance le site “Cyber Tag” contre les “Ennemis d’Internet”

Reporters sans frontières a lancé officiellement, lundi 12 mars 2012, le site Internet éphémère www.cyber-tag.net, conçu pour guider l’internaute dans sa manifestation, tout en le sensibilisant aux atteintes à la liberté d’information en ligne.

 

Reporters sans frontières a lancé officiellement, lundi 12 mars 2012, le site Internet éphémère www.cyber-tag.net, conçu pour guider l’internaute dans sa manifestation, tout en le sensibilisant aux atteintes à la liberté d’information en ligne.

Cette action virtuelle est aussi l’occasion de rendre hommage à la solidarité dont les net-citoyens font preuve les uns envers les autres.

« Un internaute sur trois dans le monde n’a pas accès à un Internet libre » rappelle l’organisation. « Une soixantaine de pays censurent le réseau à des degrés divers ou harcèlent les net-citoyens. Au moins 120 personnes sont emprisonnés simplement parce qu’elles ont utilisé Internet pour s’exprimer librement. Ces quelques chiffres font froid dans le dos. Alors que le Web joue un rôle crucial dans les révoltes du “Printemps Arabes”, de plus en plus de gouvernements tentent de manipuler l’information qui circule sur le Net et d’en retirer les contenus critiques.»

Dédié à la lutte contre la cyber-censure, le site Cyber Tag propose aux internautes de taguer virtuellement les ambassades des 10 pays qualifiés par l’organisation d’ennemis d’Internet.

S’inspirant de la manifestation organisée par Reporters sans frontières en mai 2011 contre l’ambassade de Syrie à Paris, où des militants avaient peint le slogan “C’est l’encre qui doit couler, pas le sang”, Cyber Tag invite les internautes à manifester virtuellement en taguant un message sur la façade de l’ambassade du pays de son choix.

Pour cette même journée, RSF a publié son rapport 2012 sur les pays ennemis d’Internet. Un rapport qui classe la Tunisie, pour la deuxième année consécutive, dans les pays sous-surveillance.

 

Source : Communiqué

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Cyber-censure : la Tunisie toujours sous-surveillance selon RSF

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