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SAB Tunisie présente la dernière version de son logiciel «SAB Advanced Technology»

La société SAB a été fondée en 1989. Elle est spécialisée dans l’édition de solutions logicielles (ou progiciels), modulaires et pleinement intégrées, qu’elle propose à toutes les banques du monde. Ses offres s’adressent aussi bien aux banques de détail, qu’aux banques privées, banques commerciales, banques de financement et d’investissement …

 

La société SAB a été fondée en 1989. Elle est spécialisée dans l’édition de solutions logicielles (ou progiciels), modulaires et pleinement intégrées, qu’elle propose à toutes les banques du monde. Ses offres s’adressent aussi bien aux banques de détail, qu’aux banques privées, banques commerciales, banques de financement et d’investissement, ainsi qu’aux autres institutions financières islamiques.

Aujourd’hui, SAB emploie 550 personnes entièrement dédiées à son seul métier d’éditeur; elle compte 150 références et ses clients sont répartis dans plus de 25 pays du monde entier.

Un séminaire pour le développement des banques tunisiennes

Le groupe a organisé le lundi 7 mai à Tunis, à travers sa filiale SAB Tunisie, un séminaire pour présenter, aux institutions financières tunisiennes, la dernière version de son progiciel, SAB AT (SAB Advanced Technology), en insistant sur ses aspects commerciaux: d’une part, l’application de gestion du pilotage commercial (un CRM adapté aux banques), et, d’autre part, sa solution pour la finance islamique. Une cinquantaine de personnes était présente et toutes les banques de la place étaient représentées à ce séminaire.

La nouvelle version du Groupe SAB, SAB AT, a été déployée il y a un peu plus d’un an et est installée chez plusieurs banques aujourd’hui. Parmi les principales innovations qui touchent le quotidien des banques et donc de leurs clients, on peut citer :

  • une interface graphique facile à utiliser pour les utilisateurs (des écrans de type «web»), car conçue avec des spécialistes de l’ergonomie;
  • un CRM orienté vers le métier de la banque, qui constitue un véritable poste de pilotage pour le commercial ou le gestionnaire de la banque;
  • l’intégration du workflow, qui permet de modéliser les processus métiers de la banque;
  • une utilisation accrue de toutes les composantes du «mobile banking»;
  • une élévation des niveaux de contrôle pour sécuriser l’information produite respectant toutes les règles de compliance et de place;
  • la flexibilité de l’architecture SOA qui permet au logiciel de pouvoir dialoguer ou s’interfacer avec d’autres systèmes extérieurs (systèmes de place, partenaires, sites).

Nous avons saisi cette occasion pour rencontrer M. Olivier Peccoux, président du Groupe SAB, et le directeur général de SAB Tunisie, M. Mohamed Limame.

M. Peccoux nous a confirmé que SAB était leader sur le marché français de l’édition de solutions bancaires et que, par ailleurs, 80% des banques clientes utilisent le progiciel SAB à 100% pour leur système d’information. Quant à l’international, l’objectif de SAB est d’aborder de nouveaux marchés, au Moyen-Orient, en Afrique et dans le Sud-Est asiatique et de s’imposer comme il l’a fait en France.

M. Peccoux nous a aussi détaillé les éléments compétitifs de SAB. Tout d’abord, la couverture fonctionnelle totale, profonde et dense: «nous sommes capables d’adresser tous les métiers de la banque, du front-office aux activités de back-office en passant par toutes les fonctions de contrôle, de comptabilité, etc.», nous a-t-il déclaré. Ensuite, la robustesse du logiciel: «en 22 ans d’existence, aucun client utilisant SAB ne nous a quittés à cause du logiciel», a-t-il poursuivi. Troisièmement, il y a la qualité du service. «Nous sommes en mesure de nous engager avec le client aussi bien sur le délai que sur les coûts. Autrement dit, quand le client signe avec nous, nous signons un contrat de maintenance dans lequel nous nous engageons à ce que le client reçoive toutes les mises à jour de versions sans coût supplémentaires».

SAB et la Tunisie

Quelles sont les raisons qui ont poussé le groupe SAB à s’implanter en Tunisie?

Selon M. Peccoux, deux éléments stratégiques majeurs ont été déterminants dans l’implantation de son groupe en Tunisie. «Le premier tient à la qualité de l’environnement tunisien et particulièrement la qualité de la formation des ingénieurs. Le second concerne la situation géographique de la Tunisie qui est idéalement placée pour couvrir toute la région de l’Afrique du Nord».

Quelle est la mission de SAB Tunisie et son apport dans le Groupe?

«A court terme, la filiale tunisienne de SAB a pour mission d’apporter un plus à la chaîne de valeur du Groupe. C’est-à-dire qu’on attend à ce que l’équipe d’ingénieurs devienne une équipe totalement intégrée au sein des équipes SAB en France et dans le monde. Nous allons également former les équipes de SAB Tunisie afin qu’elles puissent intervenir dans des opérations du Groupe aussi bien en Afrique du Nord qu’en Afrique subsaharienne». M. Peccoux a souligné, une fois de plus, qu’il comptait faire de SAB Tunisie une plateforme de déploiement du Groupe au Maghreb et en Afrique subsaharienne.

Et tout porte à croire que cet objectif est dans les cordes de la filiale tunisienne, si l’on se réfère aux performances qu’elle a réalisées au cours de ses trois années d’existence.

En effet, M. Mohamed Limame, le directeur général, nous a indiqué que SAB Tunisie, créée en 2009, compte aujourd’hui 70 personnes destinéesaux travaux de développement du groupe et à l’ensemble des métiers de l’éditeur SAB. «Notre objectif est de parvenir à plus de 80 personnes à la fin de l’année 2012, et une centaine en fin 2013». SAB Tunisie a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 2 millions de dinars tunisiens et prévoit, pour 2012, de le porter à 3 millions de dinars.

En définitive, le Groupe SAB mise beaucoup sur sa filiale tunisienne. «SAB Tunisie est la tête de pont du Groupe en Afrique du Nord/Afrique subsaharienne et ce positionnement est à même de constituer un avantage concurrentiel pour les futurs clients de SAB qui pourront bénéficier d’une proximité de qualité associée à des conditions financières plus étudiées et plus conformes au contexte économique», conclut M. Peccoux.

 

Tallel BAHOURY

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