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Appareils-Photo : 525 millions de dollars pour les brevets de Kodak

Le géant déchu de la photographie Kodak a annoncé mercredi avoir trouvé des acheteurs pour 1 100 brevets que l’entreprise essayait de vendre depuis plusieurs mois …

 

Le géant déchu de la photographie Kodak a annoncé mercredi avoir trouvé des acheteurs pour 1 100 brevets que l’entreprise essayait de vendre depuis plusieurs mois et dont elle va finalement retirer 525 millions de dollars (396 millions d’euros). Le portefeuille va revenir à un consortium mené par deux sociétés spécialisées dans la gestion de brevets, RPX Corporation et Intellectual Ventures.

Mais un document transmis séparément à la justice liste une série des acteurs les plus importants du secteur technologique auxquels les deux sociétés vont accorder des licences, en échange d’une partie de la somme promise à Kodak. Sont cités Amazon, Apple, Facebook, Fujifilm, Google, Microsoft ou encore les constructeurs de téléphones RIM (BlackBerry), Samsung et HTC. L’équipementier télécoms chinois Huawei, qui entre en force dans la téléphonie, est également dans la course.

Les enchères pour vendre ces brevets liés à la capture, le stockage et l’analyse d’images numériques devaient initialement s’achever en août, avant que l’entreprise ne les prolonge après des offres jugées décevantes. Kodak espérait au départ récupérer jusqu’à 2,6 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros), soit le quadruple de la somme obtenue. Le groupe a finalement décidé de réunir les acheteurs potentiels en un seul consortium, en profitant pour mettre fin à des litiges avec certaines des sociétés concernées.

Kodak a déposé le bilan le 19 janvier, victime au bout de 131 ans d’existence du retard pris dans le numérique. Il joue sa survie avec une lourde restructuration, passant par la cession ou l’abandon de toute une série d’activités et par des suppressions d’emplois. La cession de ses brevets pour au moins 500 millions de dollars était une condition posée mi-novembre par ses créanciers pour lui accorder de nouveaux prêts censés favoriser sa sortie de faillite, prévue au premier semestre 2013.

Source : Le Monde.fr

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