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Tunisie: Les logiciels piratés coûtent des milliards aux entreprises et aux consommateurs

Certains utilisateurs cherchent délibérément à se procurer des logiciels piratés afin de réaliser des économies, ignorant que le risque d’infection de leur ordinateur par des logiciels malveillants est élevé : 1 logiciel sur 3 pour les consommateurs et 3 logiciels sur 10 pour les entreprises, selon une nouvelle étude menée par l’International Data Corporation (IDC) et commandée par Microsoft.

 

piratage-11032013Certains utilisateurs cherchent délibérément à se procurer des logiciels piratés afin de réaliser des économies, ignorant que le risque d’infection de leur ordinateur par des logiciels malveillants est élevé : 1 logiciel sur 3 pour les consommateurs et 3 logiciels sur 10 pour les entreprises, selon une nouvelle étude menée par l’International Data Corporation (IDC) et commandée par Microsoft.

L’étude IDC intitulée “The Dangerous World of Counterfeit and Pirated Software” a été rendue publique aujourd’hui à l’occasion de l’initiative “Play It Safe”, lancée par Microsoft, dans le but de sensibiliser les consommateurs et les entreprises aux dangers du piratage de logiciels.

« Nous soutenons et encourageons, en Tunisie nouvelle et démocratique, les actions qui permettent de respecter le droit des investisseurs et des inventeurs de logiciels et les initiatives qui permettent aussi de sensibiliser les utilisateurs à la menace et aux conséquences des logiciels piratés. Les utilisateurs devraient toujours penser à leur sécurité lors de l’acquisition de leurs logiciels et poser les bonnes questions, se renseigner sur les conditions d’utilisation et toujours exiger les éditions originales.

Les logiciels piratés sont non seulement illégaux, mais peuvent aussi conduire des conséquences sur la sécurité et la perte de données personnelles et stratégiques parfois vitales» a déclaré Alaya Bettaieb, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Investissement et de la Coopération Internationale et expert international dans le domaine du transfert et développement économique.

Une menace potentielle pour les entreprises et les utilisateurs

Pour mener à bien cette étude, IDC a analysé quelques 270 sites internet et réseaux “Peer-to-Peer”, 108 téléchargements de logiciels et 155 CD/DVD à travers le monde et a interrogé 2077 consommateurs et 258 directeurs informatique et chefs des services informatiques au Brésil, en Chine, en Allemagne, en Inde, au Mexique, en Pologne, en Russie, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Il a pu ainsi être constaté que, parmi les logiciels contrefaits, 45% d’entre eux proviennent d’internet (sites internet, réseaux “Peer-to-Peer”), 78% de ces logiciels ont des logiciels espion et 36% d’entre eux contiennent un Cheval de Troie et des logiciels publicitaires.

“La réalité de la cyber-criminalité est que les contrefacteurs falsifient les codes des logiciels authentiques et les associent à des logiciels malveillants”, a expliqué David Finn, Associate General Counsel du Microsoft Cybercrime Center.

Et il ajoute : “Certains de ces logiciels malveillants enregistrent chaque frappe de clavier effectuée par l’utilisateur – permettant ainsi aux cyber-délinquants de voler les informations personnelles et financières de la victime -, ou prennent le contrôle à distance du microphone et de la caméra de l’ordinateur infecté, laissant la possibilité aux cyber-délinquants de voir et d’entendre ce qui se passe dans les salles de conseils d’administration ou ailleurs. La meilleure façon d’éviter cette menace est d’exiger un logiciel authentique lorsqu’on achète un ordinateur.”

L’étude montre que, du fait de ces infections, les consommateurs gaspillent 1,5 milliards d’heures et 22 milliards de dollars à identifier et réparer les dommages causés, tandis que les entreprises internationales dépensent 114 milliards de dollars pour traiter les cyber-attaques.

“Notre étude est sans équivoque : les consommateurs et les entreprises qui se risquent à utiliser des logiciels contrefaits s’exposent à des dangers” souligne de son coté John Gantz, Directeur de Recherche chez IDC. “Certaines personnes choisissent la contrefaçon pour économiser de l’argent, sans se douter que les logiciels malveillants finiront par peser financièrement et moralement sur l’entreprise comme sur le consommateur.”

57% des employés utilisent des logiciels piratés

Quelques résultats marquants du sondage :

– 64% des interrogés ayant utilisé des logiciels contrefaits ont déjà fait face à des problèmes de sécurité

– Dans 45% des cas, les logiciels contrefaits ont ralenti les PC et ont dû être désinstallés

– 48% des interrogés ont indiqué que leur plus grande préoccupation liée à l’utilisation de faux logiciels était la perte de données

– 29% d’entre eux étaient principalement préoccupés par le vol d’identité

Attacher des logiciels malveillants à des logiciels contrefaits est la nouvelle méthode des cyber-délinquants pour s’attaquer aux consommateurs et entreprises ignorant les dangers potentiels.

Le livre blanc d’IDC a également étudié le niveau surprenant d’installations de logiciels personnels au sein des entreprises, mettant en lumière une autre voie d’introduction de logiciels non sécurisés dans l’environnement de travail.

Alors que 38% des directeurs informatiques reconnaissent que ces pratiques existent, 57% des employés admettent installer des logiciels personnels sur les ordinateurs appartenant à leur employeur. Les personnes interrogées ont indiqué à IDC que seuls 30% des logiciels installés sur leurs ordinateurs de travail ne causaient aucun problème. 65% des Directeurs informatiques ont admis que les logiciels personnels installés en entreprise augmentent les risques d’insécurité. Pour beaucoup dans l’entreprise, les logiciels personnels installés par les employés peuvent constituer une menace cachée pour la sécurité des réseaux.

Communiqué

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