
«L’an dernier, nous avons validé le concept Nessma en France. La chaîne est depuis disponible sur les bouquets de Free, d’Orange et de SFR. L’accueil est très bon (…) Il y a entre 6 et 7 millions de Maghrébins dans l’Hexagone et personne ne s’adresse à eux», précise-t-il.
Selon Tarak Ben Ammar, la régie de TF1 aurait manifesté de l’intérêt. Il est tout aussi nécessaire d’investir dans les contenus. La grille 2013 a coûté 1,3 million d’euros.
Le Franco-tunisien pense créer des émissions de débat durant le ramadan. Cette période n’est pas moins importante lorsqu’on s’adresse à la communauté maghrébine installée sur l’autre rive de la Méditerranée. Il n’est donc pas question de manquer, comme l’année dernière, le mois saint qui représente jusqu’à 70% des recettes des chaînes en Tunisie.
L’Italie est aussi visée. «Je possède le spectre de fréquences nécessaire. Il suffit de sous-titrer les programmes pour toucher les 2,5 millions de Maghrébins vivant dans la péninsule», explique Tarak Ben Ammar.
Tarak Ben Ammar est le premier actionnaire de la chaîne avec 46% des parts. Les autres actionnaires de Nessma sont Mediaset de Silvio Berlusconi (30%) et Nabil Karoui (24%). Ils auraient investi plus de 50 millions d’euros dans ce projet audiovisuel.
TK avec agenceecofin
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