CISCO : «Montée en puissance en Tunisie»

Le ministère de l’Education et de la Formation et la société CISCO Systems, leader mondial des technologies de réseaux ont signé une convention le 27 mai. La démarche permettra d’améliorer l’employabilité des diplômés de nos centres de formation professionnelle. Les formations certifiées CISCO ayant une certaine renommée en Tunisie, comme à l’international. Il s’agit donc clairement de faciliter l’insertion de nos jeunes dans le monde du travail. Ainsi, CISCO s’engage-t-il à apporter son soutien au ministère pour la mise en place d’une plate-forme destinée à la formation des enseignants et des formateurs à distance.

Mais il s’agira aussi de réduire les difficultés de transfert de données numériques vers les établissements éducatifs, et d’améliorer la couverture par l’Internet et de développer son flux, dans les écoles tunisiennes. On constatera avec plaisir que des pays européens comme le Portugal suivent la même démarche. Dans ce pays méditerranéen, 1200 écoles secondaires projettent de s’équiper d’un réseau local haut débit couplé d’un accès internet sans fil (wifi), et ont choisi le même partenaire que les Tunisiens.


Rappelons que Cisco est déjà bien connu dans notre pays, puisque ses certifications ont fait florès dans divers établissements tunisiens, à l’exemple de l’université Montplaisir, la société TMI, Formasoft, et bien d’autres encore….

On notera qu’un partenariat a récemment été signé entre la firme originaire de San Francisco (d’où le nom Cisco) et Southcomp Polaris, promu distributeur officiel de la marque en Tunisie.

D’ailleurs, Adel Dahmani, le directeur de Cisco Tunisie précise que « on compte aujourd’hui 10 intégrateurs partenaires sur la Tunisie » affirmant ainsi l’importance qu’accorde son entreprise au marché tunisien. D’un autre côté, Patrick Forest, directeur général de Southcomp Polaris prévoit une montée en puissance en Tunisie, soulignant le fait que “Cisco (…) c’est la moelle épinière de toutes les sociétés au niveau de la communication et de la collaboration”.

En somme, il s’agit de technologies de pointe, au potentiel pas encore complètement exploité en Tunisie. Reste que certains jugeront les solutions CISCO « un peu » chères. Serait-ce nécessairement, le prix à payer ou… la rançon du succès ?

S.B.N

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