Tunisie : Le PDG de l’ANCE séduit le monde libre

 

L’Agence Nationale de la Certification Electronique veut séduire les défenseurs du libre. Pour la communauté Open source Tunisienne, c’est le moment de s’unir et de passer à l’action. Reste à espérer qu’avec la Révolution, de nouveaux réflexes, seront peu à peu acquis par nos décideurs, pour renforcer davantage le camp du monde libre !

ance-140Signe des temps, la communauté tunisienne de l’Open Source est invitée par le PDG de l’ANCE (Agence Nationale de la Certification Electronique), M. Lotfi Allani,  à s’impliquer plus sur la scène Nationale.

Selon le Club des Utilisateurs des Logiciels Libres en Tunisie (CULLT), le responsable s’est même déclaré   «prêt à organiser des journées portes ouvertes mais à condition que les visites soient bien organisées, planifiées à l’avance et surtout que le nombre de personnes par visite ne dépasse en aucun cas vingt personnes».

On apprend par ailleurs, que l’ANCE cherche à prendre contact avec Mozilla pour négocier l’intégration de la reconnaissance du certificat de l’ANCE dans le navigateur Firefox. Wajih alias MaWaLe , l’un des membres actifs du groupe CULLT souligne que «l’ANCE pouvait entrer en contact directement avec Mozilla mais Monsieur Lotfi préfère impliquer la communauté».

Zied Fakhfakh, “Ambassador” du Fedora Project en Tunisie précise au passage que “ Mozilla ne voulait pas reconnaître l’ANCE à l’époque de Ben Ali pour les problèmes de liberté, etc … »

 

 

Wajih souligne que la décision du PDG de l’ANCE «peut représenter un premier pas pour la communauté Open source Tunisienne de s’unir et de passer à une action concrète». Ce serait ainsi l’occasion de passer à la vitesse supérieure et de ne plus se limiter à la simple promotion du Logiciel Libre. MaWaLe espère ainsi que les défenseurs du libre puissent devenir partie prenante dans  l’établissement d’une stratégie informatique nationale.

 

Il est à noter que le libre est déjà bien présent à l’échelle nationale. Les statistiques 2009 publiées par le ministère des technologies de la communication démontraient déjà la place dévolue au libre en Tunisie.  Reste à espérer qu’avec la Révolution, de nouveaux réflexes, comme ceux de Lotfi Allani seront peu à peu acquis par nos décideurs, pour renforcer davantage le camp du monde libre !

 

Synth. LBC

 

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