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Tunisie : Têtes dans les étoiles à la Cité des Sciences

Après l’école d’été d’astronomie organisée durant le mois de juillet, la Cité des Sciences de Tunis organise, samedi 11 août à partir de 22h, «La Nuit des Etoiles». Il s’agit désormais d’une tradition instauré à la grande bâtisse du Centre Urbain Nord de Tunis.

 

Après l’école d’été d’astronomie organisée durant le mois de juillet, la Cité des Sciences de Tunis organise, samedi 11 août à partir de 22h, «La Nuit des Etoiles». Il s’agit désormais d’une tradition instauré à la grande bâtisse du Centre Urbain Nord de Tunis.

nuit-etoiles-110812Les passionnés des sciences astronomiques auront, comme chaque année, l’occasion d’observer le ciel et ses nuées d’étoiles avec parfois, des chutes spectaculaires d’étoiles filantes. La Cité des Sciences de Tunis mettra à la disposition du public plusieurs télescopes. Des ateliers, conférences et des projections de films en rapport avec le cosmos sont également au programme. Atypique veillée ramadanesque !

Cet événement annuel est organisé en partenariat avec l’Association Française d’Astronomie (AFA). C’est que la Tunisie est le seul pays du Maghreb arabe à avoir des clubs d’astronomie répertoriés comme en témoigne cette carte virtuelle conçue par l’AFA, des différents sites d’animations par pays et par région à travers le monde. Cette avancée est due essentiellement aux nombreuses compétences tunisiennes dans les secteurs de l’astronomie et de l’aéronautique.

Dans cette lignée, nous pouvons citer Dr. Mohamed Laoucet Ayari, membre éminent de l’Académie Internationale d’Astronomie (AIA). Il est, par ailleurs, président de «Chahed», organisation mondiale portant le nom du premier télescope arabe consacré à l’observation des cycles lunaires durant le mois de Ramadan. Dr. Ayari, également conseiller scientifique auprès de la NASA, vient d’annoncer, ce jeudi 2 août à la Cité des Sciences de Tunis, un projet retentissant. Il s’agit de la construction du premier satellite 100% tunisien.

Dans d’une déclaration accordée à radio Shems Fm, le scientifique a souligné le fait que ce satellite, «de part sa proximité, l’absence de perturbation atmosphériques et sa mise en orbite selon une trajectoire bien déterminée, va permettre d’obtenir des informations beaucoup plus nettes et précises sur le croissant lunaire, pendant le mois de Ramadan».

 

S.B.N

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