8ème édition de Jazz à Carthage : Sinead O’Connor et Yacine Boulares, un premier concert salle comble!

 

Une soirée d’ouverture qui a tenue ses promesses en ce jeudi 04 avril 2013 à la salle des concerts de l’hôtel Barcelo Gammarth. Jazz à Carthage a frappé fort en invitant une des icones du pop irlandais, Sinead O’connor, qui a été précédée par un virtuose du jazz tunisien Yacine Boualrès, d’ailleurs les billets se sont très vite écoulés et la salle était comble. Retour sur ce premier concert de la 8ème édition de Jazz à Carthage by Tunisiana.

Un trio de Jazzman a lancé le coup d’envoi de cette nouvelle édition jazzy, ce rendez-vous annuel des amateurs de la bonne musique. Yacine Boularès, saxophoniste, accompagné de Julien Herné à la basse électrique, et Thibault Perriard sur la batterie et les percussions ont réussi le pari de faire découvrir aux amateurs et gratifier les connaisseurs de la quintessence du jazz.

Franco-tunisien ayant fait ses débuts aux côtés de Fawzi Chekili, Yacine Boularès a notamment animé des masters class pour Jazz à Carthage. Il a décidé de présenter cette année un projet d’inspiration africaine. Outre des morceaux qu’il qualifie de “romantiques” et font partie de ses compositions à l’instar de «L’amour est ici», Yacine Bouaarès a su mêler le jazz aux rythmes de transe.

Le morceau «Jeckoro» d’inspiration africaine élucide à merveille ce beau mélange; rythmes dansants, chants et musique jazz se sont mêlés aisément. Le jazzman n’a pas omis de rendre hommage à un de ses inspirateurs en produisant sur scène un thème de l’américain John Coltrane «lonnie’s lament».

Après moult préparations et arrangements au niveau du son et de la scène, la chanteuse irlandaise Sinead O’connor se présente enfin devant le public, pieds nus et portant un assortiment de prêtre, qui s’est avéré ne pas être un déguisement… La chanteuse a bel et bien été nommée prêtre au sein d’une branche dissidente de l’Eglise catholique. Elle avait changé son nom en Mère Bernadette Marie au début des années 2000.

Tout au long du concert, la chanteuse a bien su traduire sa reconversion en interprétant des chansons de ses nouveaux albums dans lesquels l’hommage à Jésus Christ est omniprésent. D’ailleurs, elle a posé par terre une pancarte sur laquelle été écrit: «Lion of Judah» (le lion de Juda», symbole qui représente Jésus dans la tradition chrétienne.

De sa voix magnifique, elle a aussi proposé aux fans deux chansons à capella, qui ont imposé un silence majestueux dans la salle et une forte émotion que la chanteuse n’a pas su dissimuler. Au programme aussi, la chanson que tout le monde attendait sa reprise de «Nothing Compares 2 U» composée par Prince et qui fut son plus grand succès en single, ainsi qu’une autre chanson qu’elle a dédiée à la femme tunisienne.

Retrouvez dans la vidéo suivante les moments phares de ce premier concert de la 8ème édition de Jazz à Carthage.

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Sara Tanit

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http://www.youtube.com/watch?v=USGmB2FXFsY&feature=youtu.be

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