Les Nuits du Court-métrage tunisien se tiennent, les 22 et 23 novembre, à la Maison de Tunisie, sise au Boulevard Jourdan au 14ème arrondissement de Paris. Il s’agit d’une manifestation culturelle organisée par la Fondation de la Maison de la Tunisie et l’association «le Pacte Tunisien». Les tickets sont gratuits à condition de réserver sur ce lien.
L’idée de cet événement a conjointement été proposée par Akram Belaid, chargé de la programmation culturelle au sein de la Maison de la Tunisie, et des membres du Pacte Tunisien. Une collaboration a donc été mise en place et un appel à candidature a été lancé. La sélection des courts en compétition a été faite selon des critères d’éligibilité indiqués sur le site.
Au final, 21 courts métrages sont au programme dont 17 en compétition. Pour M. Belaid, il s’agit d’«une première initiative». D’autres devrait donc suivre surtout que cette manifestation culturelle s’intéresse essentiellement aux œuvres des jeunes réalisateurs tunisiens. La plupart d’entre eux ont choisi des chemins inédits, hors des sentiers battus de la production classique, pour pouvoir réaliser leurs œuvres. «De nos jours, le court métrage est devenu un rempart pour ceux qui n’arrivent pas à faire de longs-métrages. L’aspect financier en est évidemment la cause. Moi, je pense que le court-métrage est avant tout une performance. A mon sens, faire un court est plus difficile qu’un long-métrage», nous confie Sawsen Saya, co-réalisatrice de «Bousculades» au programme des Nuits du Court Métrage tunisien.
«Les trois films primés seront présentés en janvier lors d’un événement spécifique en présence des réalisateurs», annonce l’association Pacte Tunisien sur son site officiel. Un jury de quatre membres décernera des prix aux lauréats. Le jury est composé de la comédienne et scénariste Myriam Tekaia, le journaliste Mourad Zeghidi, le producteur Nadim Cheikhrouha ainsi que le réalisateur et scénariste Mehdi Ben Attia.
Faten Letaief
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