Le haut débit est trop cher pour 60% des Tunisiens, selon la Banque mondiale

 

internet-haut-debitUne opportunité unique s’offre aux pays de la région Moyen-Orient et Afrique MENA, pour combler l’écart de compétitivité et d’intégration commerciale qui les sépare d’autres régions plus avancées, et ce par le développement d’une infrastructure Internet haut débit peu coûteuse. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport sur “les réseaux haut débit dans la région MENA: pour une accélération de l’internet haut débit”, publié par la Banque mondiale, jeudi, à Abou Dhabi (Emirats arabes Unis).

Un manque d’infrastructure, une absence de concurrence et des prix élevés

D’après ce rapport, «le développement du haut débit peut considérablement augmenter la production et l’exploitation de contenu numérique dans la région, rendant le savoir et les connaissances accessibles. Le haut débit permet, aussi, l’intégration des entreprises et des entrepreneurs dans la région et la multiplication des opportunités professionnelles, en connectant les marchés locaux aux pourvoyeurs d’emplois internationaux».

Par ailleurs, le rapport souligne la faiblesse du taux de pénétration du haut débit fixe dans la région MENA, qui n’a pas dépassé les 25% dans la majorité de ces pays. Une faiblesse qui a été expliquée par le manque d’infrastructure, la faiblesse ou l’absence de la concurrence et les prix élevés des services.

Un service 3G introduit assez récemment en Tunisie

Pour la Tunisie, “le développement du haut débit fixe à des prix élevés peut s’expliquer par l’absence de haut débit mobile dans le pays, car les services 3G n’ont été introduits qu’assez récemment (2010) et leur pénétration est encore relativement limitée”.

«Dans les pays où le haut débit est encore en phase d’émergence (Algérie, Djibouti, Maroc, Syrie, Tunisie et Yémen), le haut débit, aussi bien fixe que mobile est loin d’être abordable pour au moins 60% de la population», d’après le rapport.

Tekiano

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