Les 3 artistes tunisiens incarcérés à cause de la loi 52, relâchés

Les trois artistes tunisiens Atef Maatallah, Fakhri El Ghezal et Ala Eddine Slim, qui ont été condamnés le 08 décembre à cause d’une suspicion de détention de stupéfiants, ont été acquittés en appel.

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La Cour d’appel de Nabeul a prononcé un non-lieu pour vice de procédure, au cours de l’après-midi du lundi 21 décembre 2015, dans l’affaire relative à ces trois artistes.

Atef Maatallah (plasticien), Fakhri El Ghezal (photographe) et Alaeddine Slim (cinéaste) ont été victimes d’une descente des policiers dans le domicile d’Aleddine Slim qui les soupçonnaient d’être des terroristes. Après interrogation, ils ont été inculpés en application de la loi 52, à un an de prison ferme et une amende de 1000 dinars chacun.

Une large campagne de soutien a été lancée sur les réseaux sociaux afin de soutenir ces artistes victimes de cette loi liberticide. Ces dernières arrestations remettent en question l’utilisation abusive de cette loi mise en cause dans la détention de presque 8000 jeunes tunisiens dans les prisons et qui affecte lourdement leurs vies. L’abrogation de la loi 52 est une urgence nationale. Vivement la réforme de la #loi52.

S.B.

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