Wall Street English lance le premier Baromètre de maîtrise de l’anglais en Tunisie

Wall Street English Tunisia lance le premier Baromètre de la Maîtrise de la langue Anglaise en Tunisie. Pour sa première édition, l’étude, effectuée par Evey Technologie, a porté sur un échantillon représentatif du Grand Tunis composé de 600 répondants du Grand Tunis entre le 6 et le 18 novembre 2017. L’objectif de cette étude est de comprendre le besoin des tunisiens en anglais, d’estimer leur niveau perçu et de déterminer leurs attentes en termes de formation.

Les répondants ont 3 types importants de plans futurs qui nécessitent la maîtrise de l’anglais : Le voyage pour tourisme (36%), les études à l’étranger (23%) et l’immigration (20%).

L’anglais est la deuxième langue dans la majorité des pays au monde. Mis à part, les pays francophones, les tunisiens ont besoin de l’anglais pour tourisme dans des pays comme la Turquie, pour étudier dans des pays comme l’Allemagne et pour immigration dans les pays comme les pays du Golf.

Average is not enough !

45% des répondants ont un niveau d’anglais perçu « moyen », 25% en dessous de la moyenne et 30% en dessus ! Cependant, il paraît que les tunisiens surestiment leur niveau d’anglais : La moitié des répondants ayant un niveau moyen déclare avoir perdu des opportunités importantes dans leurs carrières. «Average is not enough ! » doit être désormais la règle pour toute personne désirant gagner des opportunités !

Le système éducatif, pas nécessairement la bonne solution

L’apprentissage en dehors du circuit (Lycée et université) conduit à de meilleurs niveaux. En effet, 40% des répondants ayant appris l’anglais en dehors des études, sur internet ou à travers la télévision ont un niveau perçu supérieur à la moyenne contre seulement 19% pour ceux l’ayant appris pendants leurs études.

Le besoin en anglais évolue en fonction de l’évolution de la carrière : étudiants, on en a besoin pour réussir et étudier à l’étranger ensuite décrocher le premier emploie ! A mi- carrière, l’anglais est important pour progresser, travailler avec des entreprises internationales et immigrer ! En fin de carrière, l’anglais est fondamental pour la valorisation de l’expertise et le partage du savoir dans les conférences et les salons spécialisés. L’anglais se présente clairement comme un outil de progression dans la carrière à l’échelle nationale et internationale, et le niveau actuel reste insuffisant pour saisir toutes les opportunités.

Une priorité pour les étudiants à l’étranger

 Interrogés sur leurs plans futurs pendant les trois prochaines années 67% des étudiants déclarent vouloir étudier à l’étranger dans un pays ayant l’anglais en 1ère ou 2ème langue. Il est clair que la France est la 1ère destination des études pour les tunisiens, cependant, la donne et les aspirations changent : l’Allemagne, le Japon, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie… offrent des opportunités de bourse d’étude et élargissent les horizons de carrière ! Seule exigence : maîtriser l’anglais.

Un décalage générationnel

La génération Y (née entre 1980 et 2000) se comporte différemment des générations précédentes. Plus autonome, plus connectée et moins conventionnelle ! Ce besoin d’affirmation se manifeste à travers une meilleure appropriation de l’anglais et ce contrairement aux générations précédentes. Plus on est jeune, plus notre niveau perçu de l’anglais est meilleur. Ce gap de langue peut créer des frictions générationnelles notamment dans le travail !

Le besoin de découvrir de nouveaux horizons pour les salariés

 Interrogés sur leurs plans futurs pendant les trois prochaines années 62% des salariés enquêtés veulent partir dans un pays anglophone soit pour voyage à 32% soit pour immigration à 30%. Décidément, c’est le profil de répondants, qui est le plus intéressé par l’immigration dans un pays anglophone (même en 2ème langue) ! Ayant leur premier emploi ou cherchant à atteindre leur « full potential », les salariés, ont des aspirations en termes de revenus, de qualité de vie, qu’ils souhaitent atteindre à l’étranger. Il est à noter que les pays du Golf, souvent cible privilégiée par plusieurs tunisiens, utilisent majoritairement l’anglais comme langue de travail.

Le niveau perçu des salariés en l’anglais est à 62% inférieur à la moyenne, 36% ont un niveau moyen et seul 3% ont un niveau supérieur à la moyenne. C’est décidément le profil le moins bon en anglais. Naturellement, cela impacte les affaires : 52% d es salariés ont raté des opportunités importantes à cause de leurs anglais. C’est encore pire pour les 30-39 ans : seuls 5% d’entre eux ne déclarent pas avoir perdu des opportunités importantes ! L’anglais est aujourd’hui indispensable pour faire des « deals » à l’international ou pour grimper des échelons dans l’entreprise ! Ne pas le maîtriser, constitue un handicap majeur…

Interrogés sur les obstacles à la formation en anglais, les salariés répondent à 72% que c’est le coût. Or, le coût d’une formation doit être considéré comme un investissement, et donc nécessitant un retour sur investissement. Il est nécessaire d’estimer la valeur des opportunités perdues afin de comparer le coût des formations à leurs rentabilités.

Un atout pour les cadres supérieurs

53% des cadres supérieurs enquêtés veulent voyager pour tourisme dans un pays anglophone. Carrière confirmée, postes de responsabilité et revenu substantiel, les cadres ont besoin de découvrir d’autres horizons…A ce titre, ils sont confrontés à l’anglais à plusieurs niveaux : de la réservation sur internet, au contact avec les personnel de navigation et de l’aéroport, jusqu’au contact avec les populations des pays visités, l’anglais est indispensable ! et pas que dans les pays anglophones…La Turquie, l’Europe de l’Est, l’Asie, l’Amérique Latine, sont toutes des destinations dont l’anglais est la deuxième langue.

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Tekiano avec communiqué

 

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