Les sites Ghar El Melh et Djebbah de Tunisie reconnus sites SIPAM par la FAO

Les sites Ghar El Melh et Djebbah de Tunisie reconnus sites SIPAM par la FAO. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a remis des certificats de reconnaissance des sites de son programme sur les Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondiale (SIPAM) durant une cérémonie qui s’est déroulée à Rome.

Les SIPAM ce sont des systèmes qui représentent dans le monde, non seulement des paysages naturels inouïs, mais concentrent des pratiques agricoles qui génèrent des moyens de subsistance dans les zones rurales tout en combinant de manière unique la biodiversité, la résilience des écosystèmes traditionnels et les innovations.

Les deux sites de la Tunisie qui ont reçu leurs certificats à cette cérémonie et dont ils ont été reconnu officiellement depuis juin 2020, sont : les Systèmes culturaux en ramli dans les lagunes de Ghar El Melh et Les jardins suspendus de Djebba El-Olia, Système agroforestier de montagne.

Parmi les invités de haut niveau à l’événement, Mme Leila Chikhaoui, ministre de l’Environnement – Tunisie (intervention virtuelle) et M. Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural, de l’Eau et des Forêts au Maroc ont prononcé des discours pour souligner la singularité de ces sites reconnus mais aussi, le potentiel d’autres sites à préserver.

Dr QU Dongyu, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a remis 24 certificats de reconnaissance aux représentants des nouveaux sites SIPAM pour 12 pays. La Tunisie a eu la certification pour deux sites à savoir Ghar El Melh et Djebbah. Les autres sites sont situés au Brésil (1), en Chine (4), en Équateur (2), en Iran (2), en Italie (2), au Japon (2), en Corée (2), au Mexique (1), au Maroc (2), en Espagne (3), en Thaïlande (1) et en Tunisie (2).

S’adressant aux nouveaux récipiendaires, Dr QU Dongyu a déclaré : « Maintenant, nous continuerons à travailler ensemble pour parvenir à un développement rural durable en mettant en œuvre de nouvelles actions, en développant des projets conjoints et des programmes de jumelage, en renforçant les capacités et en apprenant les uns des autres. » Il a dit que beaucoup de SIPAM étaient devenus des « réservoirs de diversité biologique, offrant une occasion de « mieux comprendre et sensibiliser aux enjeux de la biodiversité et de célébrer les communautés locales qui sont les gardiens de la biodiversité ». Il a ajouté : « Pour les nouveaux récipiendaires de reconnaissance, je dis que les certificats ne sont pas la fin. La reconnaissance, c’est plus de travail et de responsabilité. »

L’importance de la surveillance continue et la gestion adaptative de ces sites et l’innovation continue sont cruciaux pour qu’ils continuent à jouer leur rôle face aux défis actuels et futurs, y compris la crise climatique.

Tekiano avec communiqué

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