Décembre. Mois des résolutions, des bilans, le dernier mois de l’année sous un fond révolutionnaire a interpelé, à apporté son Cadeau ! Et voilà que Janvier a réussi, à son tour, lui aussi son pari, concrétiser enfin une résolution, non pas celle de maigrir, d’arrêter de mentir, de dépenser moins mais celle qu’on en pouvait plus d’espérer : Exit Big Boss et ses mafieux. Depuis le temps qu’on l’attendait, qu’on en rêvait, c’est fait. Maintenant il y a du boulot. La culture du 7 novembre ! Ze chiffre mystique, sacré, devenu le chiffre qui pue, qui fout la honte, qui porte malheur pour certains, par la grande porte s’il vous plaît.
Il n’est plus question pour nous d’être otages de cette image de la Tunisie qui se prostitue aux touristes étrangers, vidée de son sens, de sa profonde culture. Culture, vous dites ? Certes, c’est un mot qui peut faire sourire certains, grincer des dents , tant il rime avec la passion du cul..te et le monde merveilleux de Ben Ali et ses 7 poltrons . Mais il n’est jamais trop tard de renouer.
Nous vous offrons donc sur Tutti-kulti, kult art et kult pub, une sorte de mise à jour, à notre sauce. En d’autres termes nous allons accorder plus d’importance à la forme qu’à la fonction. Et là attention, c’est sur Bescherelle que l’on tire. Oui, c’est fou comme à présent, notre futur se conjugue au passé.
Un petit coucou à nos ancêtres s’impose alors, histoire de calmer nos angoisses de l’avenir : La Tunisie a ses talismans qu’elle refile, entre hommes et femmes de gout, depuis plusieurs générations.
La Tunisie de 2011, c’est une question de style: Hight tech, vintage, Pop Culture, street art,les genres et les tendances affluent ; liberté et création, sont désormais les nouveaux mots d’ordre !Merci qui, merci la Tunisie et ses enfants.
Hayfa Kadhi
Plus : Actu TopNews
