En octobre, un Français de 30 ans avait brûlé le Coran en direct sur Internet et éteint les flammes en urinant. Sous le pseudo de Caliméro, il avait également simulé la destruction des tours du World Trade Center à l’aide d’avions confectionnés avec des pages du Livre saint. Le tribunal correctionnel de Strasbourg l’a relaxé, hier. Le coupable a donc été remis en liberté.
Lors de son procès, le 11 avril, Caliméro avait estimé que « le Coran est un livre comme un autre, rien ne m’interdit de le brûler chez moi ».
« La communauté musulmane a été blessée par cette mise en scène. Nous respectons le jugement et espérons que ce type d’attaque ne se reproduira pas, car il peut créer de l’animosité entre les communautés au détriment du vivre ensemble », a réagi Saïd Aalla, le président de la grande mosquée, partie civile dans l’affaire avec la Licra. Il va étudier la possibilité d’interjeter appel.
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