Playlist #14 Spéciale “Mousiqa Wassalem”

 

Mousiqa Wassalem, est le nouveau rendez-vous musical. Il a lieu du 14 au 20 juin à l’esplanade du musée de Carthage. Découvrez la fin du festival, en musique.

 

Samedi 16 juin: Tamer Abu Ghazaleh / Neshez

playlist_tekiano_14-440_thumbAmbiance Oud et passion avec le Palestinien Tamer Abu Ghazaleh. Ce poète malaxe les mots jusqu’à ce que la passion la plus douce et la plus terrible en ressorte. Amour heureux, amour séparé par le Mur de l’apartheid. Sa musique est tendre et généreuse, ses paroles douces et violentes à la fois comme pour faire mieux ressortir le quotidien paradoxal des Palestiniens.

Groupe engagé, Neshez l’est aussi. Ils sont deux, ils sont Tunisiens et pionniers de la musique underground. Leur son est un voyage à travers des contrées métissées entre musique traditionnelle et plus moderne. L’Oud est remis au goût du jour. Surélevé par des touches de reggae, l’instrument prend toute sa dimension orientale. Un véritable voyage.

>Ecoutez « Ouled Bambara » de Neshez :

 

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Lundi 18 juin : Barbaroots / Labess

Un peu de reggae, de dub, de gnawa et de trip-hop, les Barbaroots sont tout cela à la fois. Un son reggae épicé et aux paroles aiguisées. Un combo musical adouci par le violon de Wissem Ziadi sur «Nchouf fi Bledi» et atomisé par des ambiances électroniques lunaires.

Difficile de définir le groupe «Labess». Leur univers parcours le monde, du flamenco espagnol à la rumba gitane en passant par le gnawa ou les musiques traditionnelles d’Afrique du Nord, ce groupe de 6 musiciens mené par l’Algérien, Nedjim Bouizoul, est aussi surprenant qu’excellent. Aux percussions vient se poser la clarinette de Pierre Emmanuel Poizat dans un mélange musical savoureux.

>Ecoutez « Nchouf fi Bledi » de Barbaroots :

 

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Mardi 19 juin : Mashrou’ Leila

Entre orient et occident, les Mashrou’ Leila sont à l’image du Liban. Mais leur poésie est des plus subtiles et engagées. Bombardements, sectarisme, économie lancinante, homosexualité, les sept Beyrouthins n’hésitent pas à toucher du doigt tous les sujets sensibles de la société libanaise, le tout posé sur une musique alternative métissée. Accroche pop, fougue rock et lyrisme arabe en ont surpris plus d’un à Beyrouth. Et séduits plus d’un aussi. Car oui, ils chantent en arabe quand la plupart des groupes libanais optent pour la langue de Molière ou celle de Shakespear.

>Ecoutez Raksit Leila :

 

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Mercredi 20 juin : Khyam Allami / Kamilya Jubran

Le Oud démodé ? Pas avec Khyam Allami. C’est comme si ce Syrien, vivant à Londres, n’avait pas fini d’explorer tous le potentiel de cet instrument traditionnel. Le Oud sonne différent, légèrement rock, très rythmique pour rattraper sa tonalité si orientale peu après. Khyam Allami joue avec l’oud comme Rodrigo & Gabriela avec la guitare.

Ambiance électroacoustique pour clôturer ce festival. La voix suave et serpentine de Kamilya Jubran, Palestinienne, née dans le nord d’Israël, chante la paix sur un mariage arrangé entre luth et musique électronique. Les paroles des poètes arabes, comme le Libanais Gibran Khalil Gibran, n’en sont que plus évocatrices. Et les murmures de la chanteuse peuvent laisser place à des éclats sur des arrangements électroniques savamment orchestrés.

>Ecoutez « An Lif/An Apex » de Khyam Allami :

 

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Line

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