Film Promis le ciel d’Erige Sehiri remporte l’Etoile d’Or du Festival international du film de Marrakech 2025
Le long-métrage tunisien “Promis le Ciel” (Promised Sky) d’Erige Sehiri a remporté l’Etoile d’Or, le grand prix du Festival international du film de Marrakech, qui s’est tenu dans sa 22ème édition du 28 novembre au 6 décembre 2025 à Marrakech, au Maroc.

Lors de la cérémonie de clôture, marquée notamment par l’annonce du palmarès au palais des congrès en présence d’un public nombreux, le jury a, au terme de neuf jours intenses de projections, de rencontres et de découvertes, salué le film “Promis le ciel” , une œuvre qui se distingue pour sa manière de regarder le monde autrement, avec une force poétique rare et une vision artistique pleinement engagée dans le réel, selon le communiqué de presse du festival. Avec ce prix, le jury “récompense un geste de cinéma courageux, qui invite à repenser notre rapport aux autres et à nous-mêmes”, ajoute la même source.
Présidé par Bong Joon Ho, le jury a réuni des créateurs dont les parcours témoignent de l’ouverture du Festival à toutes les cinématographies. Aux côtés du réalisateur sud-coréen, le cinéaste brésilien Karim Aïnouz, le réalisateur marocain Hakim Belabbes, la cinéaste française Julia Ducournau, l’acteur et réalisateur iranien Payman Maadi, l’actrice américaine Jenna Ortega, la réalisatrice canado-coréenne Celine Song et l’actrice britannico-argentine Anya Taylor-Joy ont porté un regard pluriel, exigeant et profondément engagé sur les films en compétition mettant en lumière 13 premiers et deuxièmes films présentés en première mondiale ou dans la région MENA.
Après “Sous les figues”, Erige Sehiri poursuit son exploration sensible de la réalité à travers la fiction, en donnant corps et voix à des existences invisibilisées.
Grâce à son regard précis et à sa poésie révélatrice du réel, son nouveau film met en lumière des femmes vivant dans un entre-deux-mondes et leur débrouille au quotidien: Trois femmes et une petite fille rescapée d’un naufrage s’entraident jour après jour : elles s’appellent Marie, Naney, Jolie et Kenza. Elles viennent de Côte d’Ivoire ou d’ailleurs. Elles sont pasteure, étudiante, sans-papiers ou enfant. Et elles habitent à Tunis, où elles se retrouvent dans leur église improvisée…
Tekiano avec TAP
Plus : Cinema Kult News







