Tunisie : Exercice contre les armes chimiques au stade de Radès

L’exercice contre les armes chimiques initié par l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), a débuté le 11 octobre au stade de Radès. La Tunisie a est membre du Conseil Exécutif de l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques depuis 1997.

Le troisième exercice sur la fourniture d’une assistance et d’une protection aux Etats parties contre l’emploi d’armes chimiques (ASSISTEX3), a débuté ce lundi 11 Octobre 2010 au complexe sportif « 7 Novembre » de Radès à Tunis. Quant à l’exercice actif, il se poursuivra les 13 et 14 octobre et sera suivi d’une journée de démonstration le 15 octobre 2010. Cette convention vise à aboutir à un monde libéré des armes chimiques, par le biais d’une interdiction globale de leur mise au point, de leur fabrication ou de leur emploi.

Initié parl’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques  (OIAC),,organe chargé d’appliquer la convention sur l’interdiction des armes chimique et avec la collaboration du gouvernement tunisien, cet exercice multilatéral est axé sur la réponse que fournit l’OIAC à une demande d’assistance émanant d’un Etat partie ayant été menacé et attaqué par des armes chimiques.

Cet exercice se déroulera donc en Tunisie, au Stade de Radès sur quatre sites distincts : Stade de plein air, le stade principal, la salle omnisport, et le parking. Il aura notamment pour principaux objectifs :

• d’améliorer la coordination et la coopération entre les unités d’intervention en cas d’urgence,

• d’évaluer la coopération, sur le terrain, entre l’OIAC et les autres organisations internationales…

Parmi les participants, on comptera des équipes spécialisées venant de Tunisie et de 10 autres Etats parties à la convention qui sont : l’Afrique du Sud, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Inde, l’Italie, la Libye, le Royaume Unis, la Suisse et la Turquie. Seront également présents, des fonctionnaires du Secrétariat technique de l’OIAC à la Haye ainsi que du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires.

Comptant actuellement 188 Etats parties qui représentent plus de 98 % de la population mondiale et de l’industrie chimique, la convention sur l’interdiction des armes chimiques est entrée en vigueur en 1997, date durant laquelle la Tunisie a été intégrée en tant qu’Etat partie et membre du Conseil Exécutif de l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

D’un point de vue pratique, il est question de tester d’une part, le système mis en place par l’OIAC pour répondre aux demandes d’assistance présentées par un État partie; le déploiement de l’équipe de coordination et d’évaluation de l’assistance et d’une équipe chargée d’enquêter sur l’allégation d’emploi d’armes chimiques et d’une autre part, la façon dont l’équipe de coordination et d’évaluation de l’assistance facilite les opérations sur le terrain en cas d’urgence.

Dans ce contexte, tous les Etats membres sont appelés à détruire toutes les armes chimiques et toutes les installations de fabrication connexes qu’ils pourraient détenir, tout en garantissant collectivement, que ces produits ne seront utilisés qu’à des fins pacifiques.

Afin de vérifier le respect de cette disposition, l’OAIC s’appuie donc sur un strict régime d’inspection couvrant tous les sites militaires et industriels auxquels s’applique la convention.

Pour info, ASSISTEX 3 est le troisième exercice d’assistance et de protection organisé par l’OAIC depuis sa création en 1997. Le premier s’est tenu à Zadar (Croatie) en septembre 2002 et le deuxième à Lviv (Ukraine) en octobre 2005. Pour rappel, Israël pas ratifiée la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC).

M.B.H

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