Suppression des faux comptes par la société Facebook : Précisions de l’ISIE

Le vice-président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), Farouk Bouasker, a indiqué que l’instance supervise, à l’entame de la campagne électorale, tous les types de médias électroniques adressés au public que ce soit sur le réseau internet, sur le réseau social ou autre, lesquels publient et diffusent une matière journalistique conformément aux méthodes de production journalistique.

Dans une déclaration donnée à TAP, samedi, sur fond de la décision prise par l’administration de la société “Facebook” de supprimer des faux comptes ayant publié des informations sur les candidats tunisiens aux élections, Bouasker a tenu à préciser qu’il est strictement interdit pour les médias électroniques de publier des informations erronées sur les candidats et les partis, ou encore de les diffamer ou de les injurier.

La même source a souligné que l’ISIE s’engage à superviser ipso facto la couverture de la campagne électorale par les médias électroniques, ou sur la base de plaintes déposées à ce propos.

Bouasker a précisé que l’ISIE contrôle les sites et les supports électroniques qui promeuvent la haine, la violence, le fanatisme ou qui touchent à l’intégrité physique des candidats, à leur dignité, ou qui induisent en erreur les électeurs en publiant des informations fallacieuses.

“Toutes les listes candidates, ainsi que les candidats aux élections et les partis sont tenus juridiquement d’informer l’ISIE des sites et des pages électroniques consacrés à leur campagne électorale”, a-t-il fait observer.

Le vice-président de l’ISIE a indiqué que le contrôle de la sphère électronique reste très limité, compte tenu du manque de moyens logistiques et du vide législatif permettant d’intervenir et de dissuader les infractions.

L’administration de l’entreprise “Facebook” avait annoncé le 16 mai, la suppression de 265 comptes et groupes suspects, évoquant un “comportement inauthentique coordonné dirigé depuis Israël, par la voie de la société israélienne Archimedes Group”. Cette dernière a concentré ses activités suspicieuses pour influer la politique et les élections en Tunisie, au Sénégal, au Togo, en Angola et au Niger, mais aussi en Amérique latine et en Asie du sud-est.

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